Archives mensuelles de octobre, 2010

Elle me dit de venir, qu’elle a une surprise pour moi. J’entre dans le salon, et il y a cet appareil, sorte d’accessoire de menuisier ou d’instrument de torture sorti d’une autre époque. Elle m’adresse un sourire évasif. «Et puis, ma belle, qu’est-ce que tu en penses?» Je soupire, traversée par une vague d’anticipation mêlée d’appréhension, comme chaque fois que je devine qu’elle a des projets pour moi. Je m’approche de l’appareil. «Est-ce que je peux toucher, Maîtresse?» Son sourire s’élargit. «Bien sûr. Tu y toucheras tôt ou tard, alors autant commencer tout de suite.» Je souris aussi, sans trop savoir pourquoi je le fais. J’effleure le métal de l’instrument. C’est un appareil d’environ un mètre de haut, posé sur de solides roulettes. La base est faite de bois, et de cette base partent quatre poteaux de métal, ornés de toute une série de pièces métalliques et d’une seconde plaque de bois. Le tout ressemble à une sorte d’étau. Un étau qui pourrait accueillir un corps humain. Il y a des chaînes, également, et des cordes, et des pinces, dont je me doute bien qu’elles ont leur utilité. Je suis parcourue d’un frisson qui me laisse le sexe tout humide. Je suis complètement nue à l’exception de mon collier, alors je sais qu’elle peut apercevoir les traces de mon excitation.

Elle se penche vers moi et, tout près de mon oreille, elle dit tout bas, tout en posant la main sur mes fesses: «Est-ce que tu aimerais que je t’installe sur cet appareil?» Je ne suis pas certaine de le désirer, mais je sais que, elle, le veut, et cela me suffit pour sentir mes muscles ramollir un petit peu et pour répondre: «Oui, Maîtresse.» Mais je ne peux pas la tromper, bien sûr. «Est-ce que tu as peur, ma belle soumise?» Je hoche la tête et parviens à articuler: «Oui, Maîtresse, un peu.» Se plaçant juste devant moi, elle prend ma tête entre ses mains afin que je la regarde bien dans les yeux. «Mais tu vas le faire, si je te le demande, n’est-ce pas?» Je cède, je craque, je m’abandonne, comme chaque fois. Si elle ne tenait pas mon visage, je tomberais à ses pieds et je la supplierais de m’utiliser encore cette fois, une fois de plus, une fois parmi tant d’autres. Je me contente de la regarder, le souffle coupé, et d’acquiescer. Elle esquisse un de ses petits sourires, et dans ces sourires je me perdrais pour toujours.

Elle va vers l’appareil et soulève les deux parties supérieures, soit un carré constitué de tubes de métal et une plaque de bois. Elle fouille dans une de ses poches et, après l’avoir lubrifié, pose un dilatateur anal sur la base de l’instrument. «Pour commencer, viens t’asseoir entre les tubes de métal, ma chérie, et fait bien entrer le plug dans ton anus de soumise.» D’une démarche mal assurée, mais aussi commençant à être passablement excitée, je vais vers l’instrument. Je me glisse au milieu des tubes, les jambes écartées entre les deux tubes de devant et les deux autres derrière, et je me laisse doucement descendre sur le dilatateur. Je pousse un soupir lorsqu’il parvient tout au fond. J’aime sentir mon anus ainsi envahi. Je lève les yeux vers elle et je lui souris. «Est-ce que tu es bien installée? Est-ce que tu es prête à continuer?» Je réponds que oui. Je suis un peu à l’étroit entre les tuyaux, mais je me sens à l’aise, et j’ai confiance en ma Maîtresse. Elle sourit et saisit la plaque de bois, qu’elle remet en place et fixe à l’aide des vis prévues à cet effet. Cette partie a un trou réservé pour ma tête, mais elle se referme à l’arrière par une pièce munie d’un appui-tête, enserrant mon cou et l’empêchant de basculer. Je me retrouve prisonnière d’une boîte ouverte sur ses quatre faces latérales, sorte d’instrument de magicien pervers, avec la tête sortant d’une plaque de bois, comme offerte en pâture. Elle surmonte le tout des tuyaux restants, utilisant encore une fois des vis pour les retenir en place.

Elle me regarde, avec une expression impénétrable. «Je crois que, à ce stade-ci, nous devrions immobiliser tes bras, tu ne crois pas?» Elle va derrière moi et m’ordonne de placer mes mains derrière mon dos. Avec les chaînes et les bracelets fixés aux tuyaux, elle m’attache les poignets l’un à l’autre, et les accroche à la base de l’instrument. Je me sens de plus en plus impuissante, la tête emprisonnée dans un carcan, un dilatateur dans l’anus, les bras attachés dans le dos. Elle me considère d’un air satisfait et dit: «Bon, maintenant on va pouvoir commencer.» Bien sûr, cette position dans laquelle je me retrouve n’est sans doute que le début d’une longue séance de soumission. Elle passe sa main sur mon visage, sur mes seins, sur mon ventre, et je frémis. «Tu es belle, tu sais, mais tu le seras encore plus lorsque j’aurai terminé. Tends-moi ton pied droit.» Elle prend une autre paire de menottes de métal et me passe un anneau autour de la cheville. Puis, elle me dit de tendre l’autre pied et fait de même avec la cheville gauche. Ensuite, doucement, elle soulève mes pieds, réveillant la sensation de pénétration dans mon anus. Je pousse malgré moi un soupir, et elle sourit fugitivement. Elle me tire les pieds vers le haut jusqu’à ce que mes talons soient au niveau de mon ventre, puis elle accroche la chaîne à un crochet rivé à la plaque supérieure. Me voilà ainsi offerte, le sexe encadré par les deux tuyaux verticaux et les deux plaques horizontales, comme une cible. «Qu’est-ce que tu veux que je remplisse en premier, belle salope, le trou du bas ou le trou du haut?» fait-elle de sa voix douce et ferme. Je secoue la tête et lui dis de remplir ce qu’il lui plaira. Elle se penche vers moi et, dans un trou ménagé à cet effet dans la partie transversale qui se trouve tout au bas de l’appareil, près de la base, elle glisse un objet de plastique noir et l’appuie sur mon sexe. En jouant avec les vis, elle l’insère à l’entrée de mon vagin. Je sais que celui-ci est lubrifié par mon désir et que l’objet s’y glissera facilement. Pourtant, j’émets une sorte de hoquet lorsqu’elle pousse dessus tout d’un coup, l’enfonçant tout au fond. Puis elle le rive en place.

Je me sens remplie à pleine capacité, à la fois par le dilatateur et le godemiché qu’elle vient d’introduire dans mon corps. Le dilatateur est fait d’un matériau souple, mais le gode est bien rigide et appuie fermement sur les parois de mon vagin. J’essaie de m’installer plus confortablement, mais c’est difficile de le faire avec les mains retenues derrière le dos et les jambes immobilisées. Je n’ai d’autre choix que de m’abandonner, de livrer tout mon corps à ma Maîtresse jusqu’à ce qu’elle se soit bien servie de moi. Et en cédant à cet abandon, je sens mon sexe s’humidifier de plus belle. Elle prend un autre objet oblong qui ressemble aussi à un godemiché. Mais cette fois elle l’insère tout en haut de l’instrument, à la hauteur de ma bouche. Cependant, elle ne le glisse pas tout de suite entre mes lèvres. Avant, elle prend les deux pinces suspendues par une chaîne aux deux tubes du devant et, d’une main experte, les fixe à mes mamelons, en tournant la vis doucement, jusqu’à ce que je ressente comme une brûlure. Je serre les lèvres. Puis, elle tire sur mes mamelons et les garde bien pointés en ajustant la longueur de la chaîne. «Je vais remplir ta bouche, maintenant, mais avant je veux que tu me dises comment tu te sens.» Je me sens vulnérable, à la merci de ma Maîtresse. Je me suis laissée attacher par elle, et maintenant je sais qu’elle va faire de moi ce qu’elle veut, aussi longtemps qu’il lui plaira. Oh, je me sens si pleine, mon anus et mon vagin sont remplis à craquer, mes seins brûlent, je suis son objet, sa chose, et pourtant, je la désire, je souhaite qu’elle continue à profiter de ce corps que j’ai remis entre ses mains. Je lui réponds que je me sens bien, j’esquisse quelques explications, mais les mots sont si impuissants à décrire tout ce que je ressens! Toutefois, elle hoche la tête, elle a compris, elle sait que toute la soumission du monde était sous-entendue dans ces mots. Et, d’un geste assuré, elle m’emplit la bouche et immobilise le gode en place.

Je ne peux pratiquement pas bouger et, pourtant, lorsque j’esquisse un geste, je suis torturée de partout, par le plug qui travaille mes intestins, par le godemiché qui appuie sur les chairs sensibles de mon vagin, par les pinces qui tiraillent mes seins, par le cylindre qui m’emplit la bouche jusqu’au fond. Toutefois, malgré l’inconfort ou à cause de celui-ci, je suis littéralement balayée par des vagues d’excitation qui me font pratiquement surfer à la surface de mon corps. Elle se penche vers moi et passe sa main sur mon visage, sur mes lèvres distendues, sur ma poitrine, jouant au passage avec les pinces, sur mon ventre, jusqu’à mon sexe gorgé de fluides. Je voudrais qu’elle mette sa main entre mes lèvres, qu’elle caresse mon clitoris, mais elle se redresse et, sans mot dire, fait rouler l’appareil à travers le salon. Immobilisée et impuissante, clouée en place, je me sens comme un article qu’on trimballe d’une pièce à l’autre.

De fait, elle immobilise l’instrument près de son fauteuil préféré. Puis elle va dans un coin de la pièce se servir une liqueur, qu’elle dépose sur la tablette supérieure de l’appareil comme si ce n’était qu’une vulgaire table. Ensuite, elle sort un livre, qu’elle se met à lire en le tenant d’une main, caressant mes cheveux de sa main libre. De temps à autre, elle se prend nonchalamment une gorgée de liqueur, sans plus me porter attention que si j’étais, effectivement, une table à café.

Je souffre et sens croître l’excitation en moi; je me sens ignorée et pourtant je sais qu’elle tire un grand plaisir à me savoir là auprès d’elle. Je pousse un soupir, que n’étouffe pas tout à fait le godemiché. Elle me regarde d’un air bienveillant et pose son livre. «Tu es un joli objet, tu sais? Oui, vraiment, j’ai eu du goût lorsque je t’ai acquise !» Elle se lève se penche vers moi, et passe sa main sur les appareils de métal et de bois qui m’entourent, m’effleurant au passage nonchalamment, comme si je n’étais autre chose que du matériau inerte. Mais je ne suis pas inerte, bien sûr, et toute ma peau se hérisse de chair de poule. «Est-ce que tu aimerais que je me serve de toi?» Je ne peux pas répondre, bien sûr, mais je gémis doucement. Elle me fait rouler jusqu’à ce que je sois devant le fauteuil, s’y assoit et croise ses jambes de manière à ce que son pied soit juste au niveau de mon sexe. Tout en gardant son pied immobile, elle fait aller et venir le chariot où je me trouve, de sorte que mon clitoris entre en contact régulier avec ses orteils. Je geins de plus belle, tout le sexe en éveil. Elle ne me quitte pas du regard, mais moi je ferme les yeux malgré moi, en proie à une souffrance délicieuse et qui semble ne pas avoir de fin. Mais elle s’arrête, avant que ma jouissance ait atteint son paroxysme. Malgré moi, je soupire d’exaspération et ouvre les yeux. Elle se lève.

«Il serait plus convenable que je prenne un peu de plaisir sur toi avant de, peut-être, consentir à t’en donner. Qu’en penses-tu, soumise?» Je cligne des yeux en signe d’approbation, en proie à une frustration intense au niveau de mon sexe, prête à consentir à tout.

Elle baisse son pantalon et sa culotte devant moi, et je constate que, elle aussi, est humide de convoitise. Oh, qu’est-ce que je ne donnerais pas pour avoir le droit de lécher ce sexe odorant de désir, pour y plonger ma langue, pour y enfouir mon visage. Mais elle est la Maîtresse et je suis la soumise, et ces choses-là n’existent que comme un potentiel pour moi, alors que mon corps, pour elle, est un territoire conquis. Elle écarte les lèvres de son sexe et s’avance vers mon visage. Son sexe butte sur l’obstacle que constitue le godemiché, et sur cet obstacle elle se caresse, ondulant, faisant aller et venir son bassin de manière à caresser son clitoris. Plus que le dilatateur qui m’emplit l’anus, plus que le cylindre qui viole mon sexe, plus que les pinces qui torturent mes seins, le fait de la savoir si près, prenant du plaisir devant moi, sans me toucher ni me laisser la toucher est pour moi un supplice. Et pourtant, la vue de son sexe m’excite tant! C’est comme si tout l’intérieur de mon ventre ramollissait et se répandait dans mon sexe, pour s’y ruer en un désir violent, immense, absolu, comme si tout mon corps se tendait vers elle et la suppliait de l’aspirer. Et je la vois venir devant moi, je la vois jouir, le clitoris gorgé d’excitation, puis se rétractant pour laisser place à son plaisir, et je jouis presque, moi aussi, emprisonnée dans mon étau de soumise. S’il vous plaît, venez dans ma bouche, ai-je envie de lui crier !

Elle se redresse, mais ne remonte pas son pantalon et sa culotte. Elle les retire plutôt complètement, et la vue de ses cuisses lisses, de ses jambes à la peau si douce, fait monter encore d’un cran ma soif d’elle. Lentement, elle enlève le cylindre noir qui occupe ma bouche. «Est-ce que tu as aimé me voir prendre du plaisir devant toi, ma jolie, est-ce que tu aurais aimé me toucher?» Je dis oui, la bouche un peu raidie d’avoir accueilli le godemiché si longtemps. «Est-ce que tu aimerais m’avoir en toi, soumise?» Encore une fois, j’acquiesce, et j’en ai les larmes aux yeux. Elle retire la partie supérieure de l’instrument, celle composant un carré fait de tubes de métal. Et elle se glisse entre les tuyaux, de sorte que son sexe se trouve juste un peu au-dessus de ma bouche. De si près, je peux humer son odeur, celle d’une femme qui a joui, qui a tiré beaucoup de plaisir à se faire jouir devant sa soumise impuissante, et je suis balayée par l’orgueil d’être cette soumise. «J’ai besoin d’uriner, soumise, est-ce que tu as une solution à me proposer?» La soif d’elle se renouvelle dans mon corps et me laisse pantelante, les yeux à demi fermés. Mais j’arrive à articuler: «S’il vous plaît, Maîtresse, servez-vous de moi, pissez dans ma bouche.» Et ces mots qui en d’autres moments me paraîtraient invraisemblables sont à ce moment les seules paroles sensées que je puis trouver. Elle entrouvre ses lèvres et c’est le signal pour que j’ouvre la bouche. Et, bientôt, un liquide chaud et familier coule dans ma bouche et se répand sur mon menton, s’infiltre dans ma gorge et se répand sur ma poitrine, et je bois à la source de ma Maîtresse qui m’abreuve, je me soumets à ma Maîtresse qui me domine et tout est dans l’ordre des choses. Et mon sexe est tout trempé ! Après il me faut encore la lécher afin de la nettoyer bien soigneusement, et la saveur de son urine se mêle à celle de sa cyprine encore toute fraîche et renouvelée, je crois, par l’excitation d’avoir pissé en moi. J’ai l’impression que tout mon sexe va éclater tant c’est puissant. Elle le devine et se penche vers mon entrejambe offert. De sa main, elle caresse mon sexe ruisselant. Je gémis sourdement, la suppliant du regard de ne pas, cette fois, laisser mon désir en plan. Elle sourit. Lentement, elle desserre les vis qui retiennent le godemiché plongé dans mon sexe. Celui-ci est donc libre d’aller et venir librement en moi. Elle s’en saisit et le retire de mon vagin puis l’y replonge d’un coup, puis une fois encore, poursuivant ce manège dans un mouvement régulier, qui ne s’accélère qu’imperceptiblement au fil du temps. Je geins et je sanglote, je ne veux pas que ce mouvement cesse, c’est trop bon. Sans interrompre son geste, elle me dit «Est-ce que tu aimerais que je t’autorise à jouir, maintenant?» et je crie «Oui Maîtresse, s’il vous plaît!» en haletant. Et elle intensifie ses poussées en moi, et mon plaisir s’accroît, je vais devenir folle, si elle ne me permet pas de jouir je vais mourir, et au moment où j’ai l’impression que mon corps n’en peut plus de contenir toute cette faim, elle retire d’un coup les pinces qui retenaient mes seins et elle me dit: «Jouis, soumise, jouis pour ta Maîtresse.» Et je viens, je jouis dans un grand frisson, je suis fouettée par une rafale de plaisir qui fait trembler tout mon corps, qui le fait tressauter sur le dilatateur, entre les tubes de métal, sur la plateforme de bois, engoncé dans son carcan, et je pleure parce que la sensation d’intense présence ne cesse pas, perdure dans mon corps, alimentée par ma Maîtresse. Et je me répands en une jouissance décisive.

Lentement, la sensation se résorbe, mon corps se détend, s’effondre sur lui-même. Mes pensées reprennent leur place en moi. Je reste la tête posée sur l’appui-tête du carcan de bois, les bras mollement retenus dans mon dos, les jambes détendues dans leurs bracelets de métal, l’anus tranquillement arrondi autour du dilatateur. Très vite, elle va derrière moi et défait le carcan pour me le retirer. Puis, elle libère mes poignets et mes chevilles. Elle enlève aussi complètement les tuyaux de métal qui composaient la partie verticale de l’instrument, et m’aide à descendre de la basse plateforme. Elle me fait asseoir sur le sol et s’assoit derrière moi. Elle m’appuie sur elle et passe ses bras autour de mon corps. Tout ce que je voudrais en ce moment, c’est qu’elle me berce doucement contre elle et me dise qu’elle m’aime comme je l’aime.

I am reblogging this, because my brain is still trapped in a cage somewhere in Ottawa… and enjoying every minute of it!

Sugarbutch Chronicles: Ask Me Anything: Becoming More Dominant

Have a good read!

Sexperte en talons rouges et gloss brillant Je n’ai pas beaucoup de temps pour vous écrire mes chéris, je m’en excuse, j’ai déménagé il y a peu de temps et blablabla c’est plate les histoires de déménagement, sachez que je pense à vous tous, que je n’ai pas vidé toutes mes boites mais que j’ai déjà mon vibro sous mon oreiller, et un verre Calinours rempli de vodka-Red Bull sugar free tous les soirs. Vous pouvez me regarder à l’émission Club Social ce soir, à 22h00, sur TV5. Un des sujets d … Read More

via Mélodie Nelson