Voici une nouvelle écrite il y a fort longtemps, mais qui a une résonnance particulière dans ma relation D/s actuelle.
Dites-moi pourquoi je me languis tant d’être utilisée par vous, d’être traitée comme votre petite pute. Pourquoi m’importe-t-il tant d’être votre jouet, Maîtresse, votre chose que vous remplissez et videz à votre guise, que vous ouvrez pour la pénétrer, que vous refermez sans ménagement, que vous fouettez, enculez, humiliez ? Toujours sur un ordre de vous, je ramperai à vos pieds comme une chienne pour quémander vos caresses et vos coups, je lécherai vos pieds et le sol sur lequel ils se posent, je les mettrai entièrement dans ma bouche et je les sucerai avec délectation, chacun de vos orteils comme un fruit rare. Ma bouche est destinée à l’usage de vos pieds, je vous en prie, foulez ma langue, foulez mes lèvres. Et tout ce temps, je serai au sol, au plus bas devant vous, je serai votre petit animal favori que vous acceptez à vos côtés, je n’aurai pour vous que vénération et amour, tout mon corps sera voué à votre plaisir. J’embrasserai, je lécherai votre cul, Maîtresse, s’il vous plaît que je le fasse, j’écarterai vos fesses délicatement et je poserai ma bouche sur votre anus et je vous servirai autant qu’il vous plaira de me voir le faire, et cela m’excitera tant, je mouillerai comme une salope devant vous, pour vous.
Toujours, pour vous, je serai la putain que vous voulez, quand vous le voulez, aussi longtemps que vous le voudrez. Je me présenterai devant vous comme une catin, habillée en catin, déshabillée en catin, utilisable comme une catin. Si vous le voulez, Maîtresse, je serai nue et humide comme une femelle en rut et je vous présenterai mon cul frémissant. Ou j’aurai revêtu une tenue de petite pute, de celles qui me conviennent si bien, j’aurai enfilé des bas qui m’arrêteront à mi-cuisse, que les jarretelles de mon corset retiendront, et cette tenue de traînée vous donnera plein accès à tout ce qui est utile en moi, ma bouche, ma langue, mes seins, et surtout mon sexe et mes fesses qui ressortiront de manière indécente entre le corset et le haut des bas, comme une cible. À vous sentir si près de ma chair nue, ma chair vulnérable, disponible, j’en perdrai tous mes sens, je m’alanguirai à vos pieds, je m’offrirai toute entière.
Coulez en moi, Maîtresse, je n’attends que cela. Je m’agenouillerai devant vous et j’ouvrirai grand la bouche et attendrai de vous recueillir, je frémirai d’anticipation lorsque vos jambes se placeront de chaque côté de moi et que s’approchera votre sexe, je serai si humide lorsque le jet atteindra le fond de ma gorge. Répandez-vous sur mon visage, sur mon corps, sur mon sexe, dans mes cheveux, je suis destinée à cela. Et lorsque vous vous serez soulagée sur moi, en moi, je vous lécherai avidement, j’épongerai votre sexe de ma langue afin d’y recueillir la moindre goutte. Utilisez sur moi tout ce qu’il vous plaira, je vous en prie, mes trous sont ouverts et lubrifiés pour vous. Écartelez-moi, bâillonnez-moi afin que je sente bien que je ne suis qu’une bouche, qu’un con, qu’un anus destiné à votre plaisir, que mes seins vous appartiennent. Baisez ma langue, mon sexe, mon cul, amusez-vous avec votre jouet qui ouvre les jambes pour vous, qui mouille pour vous, qui étire sa langue pour vous, qui vous tend son postérieur. Meurtrissez mon vagin de vos assauts, utilisez le trou de mon cul sans ménagement, rien ne me rend plus heureuse que lorsque vous vous servez de moi sans pitié. Pincez mes seins entre vos doigts, rougissez-les à votre guise, et je n’en serai que plus excitée. Voyez comme vous me faites mouiller, Maîtresse, voyez quelle pute je suis pour vous supplier de vous servir d’elle encore et encore.
Attachez-moi, fessez-moi, rougissez ma peau, enculez-moi, fouettez-moi, pincez ma chair tendre, pénétrez moi, ligotez-moi, ouvrez tout grand mon sexe, sodomisez-moi, baisez-moi, faites-vous plaisir sur moi, flagellez-moi, humiliez-moi encore et encore, gardez-moi rampante sur le sol à vos pieds, mais je vous en conjure, utilisez-moi, ô ma Maîtresse à qui j’appartiens de tout mon corps, de tout mon coeur, de toute mon âme.
Une version de ce texte a paru sur le site de l’Éprouvette(note: malheureusement, ce site a maintenant fermé boutique).
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